Ce très cher Qatar ... | Mais n'importe quoi ! | Scoop.it

Après Abdeslam Ouaddou et Zahir Belounis, Youssouf Hadji (33 ans) a décidé de rompre le silence et d'évoquer sa douloureuse expérience au Qatar. L'international marocain, aujourd'hui sous contrat à Elazigspor (Turquie), a assigné Al-Arabi devant la FIFA.


Youssouf Hadji, pourquoi avez-vous décidé de parler, cinq mois après avoir quitté le Qatar?
Parce que comme d’autres étrangers au Qatar, j’ai été confronté à une situation difficile. Les Qatariens souffrent d’une mauvaise image, car il y a des personnes qui agissent de manière inadmissible. J’en suis victime, je suis bien placé pour en parler. Le club d’Al-Arabi est venu me chercher à Rennes à l’été 2012. On m’a fait une offre financière qui ne se refuse pas. J’ai signé deux ans, loin de me douter de ce qui allait arriver.

La situation s’est-elle rapidement détériorée ?
Oui. Fin septembre 2012, Pierre Lechantre, l’entraîneur, a été viré et remplacé par l’Egyptien Hassan Shehata. En arrivant, il a déclaré qu’il voulait changer presque tous les joueurs. A ce moment-là, j’étais blessé. Du jour au lendemain, j’ai été mis à l’écart de l’équipe, puis on ne m’a plus payé. Je suis allé demander des explications. Au début, on me disait que ça allait s’arranger. Puis on m’a vite ignoré. Par contre, je n’avais pas intérêt à rater une séance d’entraînement, sinon, c’était une faute professionnelle. Mais eux ont le droit de ne plus respecter un contrat, une personne…